Croquis à l'encre et lavis d'après une photo de Peter Lindbergh
Jeanne avait ressorti ses bottes chaudes et son manteau pour la promenade de fin d'après-midi. Octobre offrait encore des journées douces, mais on ne pouvait pas compter sur lui quand venait le soir.
Pistoche trottinait sans tirer sur sa laisse, en bon éclaireur qui ne perd pas le contact avec la 'colonne'.
Jeanne regardait les passants qui s'affairaient avant de rentrer chez eux; un groupe d'ouvrier qui remballaient du matériel dans un camion; une file ininterrompue de gens qui sortaient de la gare avec encore dans les jambes le pas rapide d'une journée passée à Paris.
Jeanne comme Pistoche, flairait l'air de la rue fatiguée en cette fin de journée.
Jeanne et Pistoche marchaient silencieux et heureux.
Aubevoye 10/2016
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