Selon
l'encyclopedie-bourges.com
"La
façade de la cour d'entrée
C'est
dans cette première cour qu'entrent les touristes lors des visites
ordinaires ou des visites plus spécialisées, celles appelées "
secrètes ", " magiques " ou encore "
alchimiques.
Chacun
observe la façade dans son ensemble sans voir en plusieurs lieux
quelques sculptures
Au
centre de la frise, des animaux à visage humain boivent dans un
vase, dans les angles, des feuillages et des oiseaux de proie. 7
fenêtres, tout comme le couloir avec ses 5 voûtes (5/7 chiffres
symboliques ?).
Sur
la droite, deux sculptures :
-
le miroir de Saturne, c'est un chevalier qui montre un miroir, lequel
lui a été offert par Apollon afin de terrasser la Gorgone. Il tient
le miroir avec beaucoup de délicatesse, un peu comme un bouclier de
protection. Il doit se protéger du dragon, situé en face.
-
Le dragon de droite est très laid, on voit ses écailles. C'est le
premier Mercure des alchimistes, c'est aussi la chimère que l'on
retrouve dans de nombreuses légendes.
-
L'homme rouge vermillon, c'est proche de ce que l'on trouve chez
Nicolas Flamel, mais si chez Flamel, le lion est ailé, à Lallemant,
c'est un dragon.
- le sagittaire apparaît à l'opposé.
Pour
les spécialistes, ces deux figurent sont cohérentes, c'est le
soufre rouge, avec d'un côté l'extraction du soufre alors que le
sagittaire correspond à la projection dans le sel.
...
En
entrant dans cet Hôtel Lallemant, sur un cul de lampe apparaît le
premier alchimiste qui tient un pilon ou un matras à col long.
Longtemps les spécialistes se sont posés la question de cet
instrument. C'est un ustensile courrant dans les laboratoires des
chimistes d'aujourd'hui.
Fulcanelli
en parle ainsi après que son guide d'un jour lui ait désigné ce
personnage sur un cul de lampe comme étant "un gâte-sauce du
XVI e siècle" :
"Ce
que tient le marmouset en question est en réalité un matras à long
col, semblable à ceux qu'emploient nos chimistes, et qu'ils nomment
encore ballons, à cause de leur panse sphérique". Enfin,
l'extrémité du manche de ce pilon supposé est évidée et taillée
en sifflet, ce qui prouve bien que nous avons à faire à un
ustensile creux, vase ou fiole."
Bourges - rue Bourbonnoux - 12/2015
L'Oratoire
Pour
se rendre dans l'Oratoire, sublime pièce, on rencontre encore dans
l'escalier d'accès un personnage tenant un livre fermé qui veut
nous dire que toutes ces pierres recèlent un sens caché qu'il nous
faut découvrir.
Pour
se rendre dans l'Oratoire, sublime pièce, on rencontre encore dans
l'escalier d'accès un personnage tenant un livre fermé qui veut
nous dire que toutes ces pierres recèlent un sens caché qu'il nous
faut découvrir.
En
pénétrant dans l'Oratoire, nous nous trouvons en quelque sorte "
au Paradis des alchimistes ", les dimensions de la pièce sont
modestes, 5,40 m de haut, 2,6 m de large et 3,8 m de long.
Les
figures et inscriptions énigmatiques affûtent notre curiosité.
C'est à la fois remarquable et inquiétant. Prosper Mérimée, de
passage à Bourges comme Inspecteur des monuments historiques, écrira
:
"
Tout le luxe de sculpture est réservé pour le plafond. Formé de
trois grandes dalles de pierre, il se divise en trente caissons
contenant chacun des compositions différentes, de bas-reliefs
admirablement travaillés, et d'un effet merveilleux. Ces
compositions sont comme autant d'énigmes, et leur seul défaut c'est
d'être aujourd'hui à peu près indéchiffrables.... J'observe dans
les caissons les lettres E et R fréquemment répétées. Elles se
trouvent encore dans une petite niche fort ornée près de l'autel..."
Aubevoye
- 08/2016
encyclopedie-bourges.com
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